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Angers 0-2 TFC : Will Still, victoire, urinoirs, récit d'un déplacement où j'y étais pour vous !

Voici le récit d'un déplacement à Angers ! Voyez le déplacement de l'intérieur à travers le j'y étais pour vous...

La veille du départ, je ressens cette adrénaline. L'adrénaline d'un réveil à 4h. Celle d'un déplacement dans le nord de la France, avec la même bande de potes. Ça fait plaisir de repartir pour supporter le TFC dans un autre stade ! Il est 5h45 quand on décolle véritablement de Toulouse, une fois que tout le monde est installé dans sa voiture. 

Les premières heures, après quelques clash royale où mon chevaucheur de cochon fait des ravages, ça tape une sieste comme il se doit jusqu'au lever du soleil. Sous les chants de Pauline et Robin je me réveille, mais je vous assure que ce n'est pas si terrible, car le soleil pointe le bout de son nez. On est là, comme il faut à suivre le GPS, quand on aborde Will Still et ses exploits à Reims. Son jeu, ses méthodes, son parcours, etc. Voilà, on discute, on débat, puis on se rend compte que le temps restant qui était de 1h20 minutes, est passé à 1h40. Et bien en fait, le débat sur Will Still nous a fait rater la sortie. Will Still si tu nous lis...

On te remercie également, car on a pu découvrir la France. La vraie. Celle des chemins périlleux, où tu croises moutons, poneys, fermes, vaches. On tombe sur une course pédestre. Mais le "plus" de ce détour c'est le village de Châtillon-sur-Thouet. Quel petit village magnifique, qui représente bien notre patrimoine. On se la joue Stéphane Bern, mais on a vraiment apprécié le détour. Merci Will

Bref, on arrive à Angers, où on se remémore les épisodes du 14 mai 2016. Cortège, la place du grand théâtre d'Angers, etc. On se fait un pique-nique très "déplacement" sur le trottoir : terrine, chips, saucisson... Puis on va au stade ! Là on discute avec des Angevins : "bon, vous craignez rien, on est nuls", l'ambiance est très très terne et tendue. Ce qui rappelle forcément notre passé. 

À la billetterie ils n'ont pas de monnaie, et à la buvette pas de café, mais sinon ils sont sympas. Faudra m'expliquer le parcage à côté du kop adverse, ce qui est très particulier. Les Violets sortent sous les applaudissements du parcage, alors que les Angevins sont sifflés par leurs propres supporters. Le stade sonne creux, et nos chants résonnent.

La rencontre est un peu décevante... Toulouse n'a pas le rendu attendu, et se fait même bouger par les locaux. On s'attendait à mieux, après quelques prestations en-dessous de ce qu'on est en capacité de faire (Reims, Clermont). Dupé répond présent aux sollicitations, Suazo, impliqué, mais souvent dépassé, tout comme Ratao, Spierings ou Aboukhlal, dans le dur. 

Malgré tout, Desler, absolument seul au second poteau, ouvre le score et fait sauter de joie le parcage ! Toulouse prend les devants avant la pause, 0-1 ! À la mi-temps, j'en profite pour discuter avec quelques visages connus, c'est aussi ça les déplacements, partager des moments ensemble à l'autre bout de la France. Avec des amis.

Clément part chercher des bières à la buvette. Il rate la seule belle occasion du TFC en seconde période : un jeu en une touche. Un action terminée par Dallinga. 0-2 ! Anecdote terrible, la personne de la buvette qui lâche "oh si vous entendez crier c'est que c'est pas but pour Angers de toute façon". Des fumigènes sont lancés sur la pelouse, trouant le filet de Bernardoni. Match temporairement arrêté.

fumigène angers parcage

Quelques minutes après cela, on aperçoit de la fumée en-dehors du stade : une voiture officielle crame sur le parvis du stade. L'ambiance est vraiment délétère à Raymond-Kopa. 

Jusqu'à la fin du match, rien de particulier. Toulouse s'impose 0-2 sans forcer, et se rassure toujours un peu plus au classement. On repart tranquillement chez nous. Sur une aire d'autoroute m'arrive une chose qui n'arrive que dans les films (ou en soirée place Saint-Pierre). À l'urinoir, trois hommes viennent à mes côtés et l'un d'eux dit "tu peux aller à côté de Dupé" (parce que j'avais le maillot de Max' Dupé sur le dos). S'en suit alors une conversation, tout en regardant le mur. "C'est qui Dupé ?", "Ah oui vous êtes toujours en Ligue 2 ?" "À Angers vous avez gagné ? Ah oui c'est solide Angers en plus !". Solide. Lunaire.

Allez, c'est la fin du récit. La fin du trajet s'est faite sans accroc. Place à Lille désormais !