Clermont 2-0 TFC : Des vaches, une truffade, une défaite, j’y étais pour vous
Premier déplacement de la saison, et il n’avait rien d’habituel. J’ai fait les choses à l’envers. Fatigué au démarrage à 6h, excité quand je suis rentré à 22h30. Le soleil de Clermont a dû frapper fort sur ma tête. Le trajet, la truffade, le match, c’est le j’y étais pour vous !
On démarre à 7h depuis le Stadium, direction Clermont et ses volcans. Sur la route, je prends le côté qui a le soleil et je me le prends dans la tête tout le trajet, ce qui donne un sacré mal de crâne. Bref, on s’arrête à un McDo pour boire un coup à Rodez. Ils me font payer le verre d’eau 1€. J’ai rigolé.
Forcément, on croise des vaches sur la route. La vraie vie de déplacements ça. Sur Insta vous êtes plus que confiants concernant la rencontre (si on savait la purge qu’on allait se taper). On arrive au restaurant, un seul objectif : manger un plat d’ici. Une bonne truffade au resto Le Petit Casse Graine. C’était très bon, et si vous passez par là-bas, on vous le recommande.
Direction le stade Gabriel-Montpied où plusieurs supporters sont déjà là. On va remplir le parcage, c’est certain. Il fait très très chaud. À Ajaccio il y avait un peu de vent, là c’était une cuve. Concernant le stade, ce n’est pas le plus beau dans lequel on s’est rendu, mais bref. L’impression d’être en coupe de France.
Le match démarre, et on le démarre plutôt bien ! Dallinga envoie la balle sur la barre, je n’ai toujours pas compris comment. On est premier sur les ballons. Voilà, ça aura duré dix minutes, après c’est moyen. Je trouve qu’il n’y a aucun changement de rythme dans notre jeu. Certains ne sont simplement pas au niveau qu’ils devraient l’être. Certains cadres doivent faire beaucoup mieux, être plus tranchants. Ce n’est pas s’alarmer ou critiquer pour critiquer, mais certains doivent élever le niveau de jeu et assumer leur statut. Nous sommes une équipe promue, et quand on est promu il faut savoir être efficace. Or depuis plusieurs matchs on ne l’est pas.
Rien à dire sur la seconde mi-temps. À part Branco qui sort deux belles passes et deux coups francs, c’était plus que pauvre. On perd 2-0. Contrairement à Montanier, je trouve que cette défaite on ne l'a doit à personne d'autre qu’à nous-mêmes.
Le retour se passera super bien. Mon double-cheese bacon au McDo (Rodez, toujours) ressemblait à tout sauf à un double-cheese bacon. "C’est pas comme ça qu’on imagine la vie, pas comme ça qu’on imagine la vie." Voilà, c’est la fin du récit. Reims s’annonce déjà capital, déjà palpitant !