Ratao : "Je m'étais fixé 10 buts et j'ai réévalué la barre à 15"
Dupé, Rouault, Dejaegere, Onaiwu, les quatre hommes que l'on attend en 2022

Si l'intégralité de l'effectif sera mobilisée pour obtenir ce sésame, quatre joueurs sont particulièrement attendus.

Le TFC va disputer son premier match de Ligue 2 en 2022 ce samedi soir contre Pau (19h00, en direct sur Prime Vidéo). Il reste cinq mois aux Toulousains pour décrocher la montée en Ligue 1. Si l'intégralité de l'effectif sera mobilisée pour obtenir ce sésame, quatre joueurs sont particulièrement attendus.

Maxime Dupé

Si le TFC est la meilleure attaque de Ligue 2, la défense, elle, n'est que cinquième. Bien sûr, le portier toulousain n'est pas le seul responsable. Mais ses chiffres depuis mi-octobre sont en berne : un seul clean-sheet sur les sept dernières journées (contre sept sur les 12 premières journées). Sa boulette face à Sochaux (4-1) a confirmé sa moins bonne forme. Pour monter, Philippe Montanier devra s'appuyer sur un gardien fiable. Dupé sait l'être depuis son arrivée.

Anthony Rouault

Après un excellent début de saison, une blessure au pied a stoppé sa progression. Lui qui pouvait parfois sortir de ses matchs la saison passée a su s'imposer comme un des éléments majeurs dans le 11 de départ au cœur de l'été. Sa prestation face à Cannes pour son retour a été rassurante. Quand le Pitchoun joue, Toulouse prend en moyenne 2,08 points par match, un rythme de champion. Philippe Montanier va immédiatement lui refaire confiance et le titulariser à côté de Rasmus Nicolaisen.

Brecht Dejaegere

C'est probablement la plus grande déception de la phase aller. Si son investissement et son importance dans le vestiaire ne sont pas à remettre en cause, le Belge n'a pas su être performant, baladé parfois à gauche, parfois dans un rôle plus reculé. Il n'a plus été décisif depuis le match à Dunkerque en septembre. “Je ne peux le nier. L’année passée, j’évoluais dans un registre plus offensif dans le sens où les pistons nous déchargeaient de beaucoup de tâches défensives. Maintenant, bien sûr que j’aspire à redevenir plus décisif, plus influent. Je vais retrouver ça, j’en suis sûr à 100%" a confié Dejaegere à La Dépêche du Midi.

Pire, face à Rodez fin 2021, il était sur le banc pour la première fois de la saison. “Il n’a pas du tout besoin de ça, c’est quelqu’un de très investi. Dans une saison, les joueurs ont des bonnes dynamiques et, parfois, des moins bonnes. Un coup c’est Brecht, un coup c’est Denis Genreau… Brecht est quelqu’un de très mobilisé et fiable. Même quand il est un peu moins bien, il trouve des ressources pour aider l’équipe" a déclaré Montanier, confiant.

Ado Onaiwu

Irrégulier. Voilà comment pourrait-on qualifier la première partie de saison d’Ado Onaiwu, capable d’enchaîner 5 buts en 4 matchs entre fin août et mi-septembre, avant de disparaître et de repointer le bout de son nez fin 2021 avec un doublé contre Nîmes au Stadium en Coupe de France (4-1). Onaiwu reconnaît bien volontiers qu’il est passé au travers de plusieurs matchs durant l’automne : “J’ai eu une période un peu difficile, c’est vrai. D’un point de vue individuel mais également pour l’équipe puisqu’on a enchaîné des contre-performances. Maintenant, nous n’avons pas changé nos habitudes à l’entraînement. Ce n’est pas vraiment une histoire de confiance… J’évoquerais plutôt la frustration : tu veux marquer et tu n’y arrives pas. Et le travail porte ses fruits : on a terminé 2021 avec deux succès et on redémarre sur une qualification."

Comme pour Dejaegere, Philippe Montanier reste confiant au sujet du Japonais : "Ado a l’avantage d’être très utile à l’équipe, même sans marquer, en pesant sur les défenses adverses, avec son travail défensif et son côté altruiste. Donc c’est sûr que les statistiques sont importantes pour les attaquants, mais tout le registre qu’il déploie aide l’équipe. On a tous confiance en lui et ça va revenir. D’ailleurs, c’est revenu avec une passe décisive à Cannes, contre Nîmes en Coupe de France il a marqué et il a fait une bonne partie aux Costières en championnat.

Mais avec un Rafael Ratao qui s'impose petit à petit à gauche, un Nathan Ngoumou qui se révèle, et la signature de Junior Flemmings, les places seront chères.

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