C’est à l’heure où blanchit la campagne que la plupart d’entre vous liront ces lignes. Installés dans une voiture, dans un train ou dans un aéroport. Les yeux embués de fatigue et l’esprit autant obnubilé qu’éreinté après des heures d’impatience. Aujourd’hui est un jour à part. Un jour vers lequel on avance avec autant d’angoisse, que d’euphorie. Un jour où l’on mesurera à quel point la frontière est infime entre le bonheur absolu et la tristesse infinie. Un jour où le Toulouse Football Club va disputer une finale de Coupe de France.