Le TFC regarde Nice dans les yeux, et j'y étais pour vous !
Dans un Stadium chauffé à blanc pour son retour dans l'élite, le TFC a concédé un nul prometteur face à l'OGC Nice des ex-Toulousains Delort et Todibo...
Par Samuel Cadène,
11h10 sur le parvis du Stadium, ma carte de presse m'ouvre les portes du parking pour le début de la saison de Ligue 1. J'arrive avec Stan, un ami pour enfin retrouver mon TFC que j'avais quitté sur l'île de Beauté avec Cédric et Victor quelques mois plus tôt.
Premier détour par la Bodega de la saison, la pinte au prix du demi avec le pass Forza Viola régale. La dégustation avec vue sur le rituel d’Andy Delort lors de la reconnaissance de la pelouse nous fait presque oublier que dans notre dos, la salle s’est copieusement garnie. Impossible de retourner prendre un verre sans avoir à faire la queue pendant 20 minutes. Contre le PSG, prévoyez votre tireuse dans le sac !
En arrivant dans le virage Brice, je retrouve la mère d’Alex Roux avec qui on avait fait le voyage en Corse. Le temps de me dire qu’elle devait récupérer le maillot de Rhys à la fin du match, que je retrouve ma place dans le kop. Avec Stan, novice du Stadium, on se régale. Alex porte le virage qui avait auparavant déployé un tifo aussi sublime que caustique à l’égard des vrais fourvoyeurs du TFC. Jeff, Pascal, on vous embrasse !
En première période, on se fait la réflexion avec Stan que Nice n’a pas beaucoup le ballon, et que le milieu de terrain Van den Boomen-Chaïbi-Spierings est assez impressionnant. Et que dire du match de Desler…
Sur le premier but de Dallinga, le virage explose. Les verres de bières atterrissent sur notre front, pratique en période de canicule ceci dit !
L’oscar de l’homme le plus drôle du monde est attribué au génie qui a imprimé la pancarte « Quoi ?!? Le Tef c’est pas cool ? » en hommage au Flambeau. Cher ami, sache que tu as illuminé ma seconde période.
Et heureusement que tu étais là d’ailleurs, car sur le terrain, le Tef a commencé à davantage subir et à se créer de moins en moins d’occasions. À l’arrivée, l’impressionnant banc niçois à fait la différence, puisque Brahimi et Ramsey, deux entrants sont impliqués sur le but où Genreau (un de nos entrants) a défendu comme en district… La maigreur du mercato se fait ressentir à un tel niveau.
Une dernière petite frayeur sur la tête de Lemina à la 92e, mais Maxime Dupé en a profité pour fermer quelques bouches. La concurrence au poste de gardien de but, il n’entend pas la subir, et c’est tant mieux !
Le match s’achève avec ce sentiment d’avoir regardé Nice droit dans les yeux, tout comme celui d’avoir été épargné pendant 70 minutes par le soleil. Cette joie contraste avec le sentiment d’avoir laissé filer une victoire qui aurait fait un bien fou.
Je retrouve JB, Antho, « Timo Werner » aka Victor, Pauline ou encore Dorian pour faire un petit débrief du match sur le parvis. Le patron m’offre un beau cadeau, son pass pour les loges… L’histoire se souviendra qu’il ne s’est pas mélangé à la plèbe.
Rendez-vous est pris pour Lorient, à 15 heures. Cette fois-ci, le soleil ne nous épargnera pas. Pauvre Victor…