Premier contrat professionnel : Le souhait de Damien Comolli en passe de se réaliser
En janvier dernier, le gouvernement français avait adopté une loi permettant à tous les clubs professionnels...
En janvier dernier, le gouvernement français avait adopté une loi permettant à tous les clubs professionnels, quel que soit le sport, de faire signer un premier contrat professionnel à un jeune joueur d’une durée de 5 ans. Jusqu’à présent, la limite était de 3 ans. Ce jeudi, au siège de la LFP, les représentants des clubs et le syndicat des joueurs UNFP se sont accordés pour trouver un accord.
Le nouveau dispositif sera le suivant : 5 saisons maximum à 18 ans, 4 saisons maximum à 19 ans, 3 saisons maximum (+ 1 saison + 1 saison) à 16 ans ou 17 ans. Ces prolongations de deux saisons seraient possibles en fonction des temps de jeu. “ Si à la fin des trois premières années, le temps de jeu est conforme à ce qui était prévu avec le club, le joueur peut se voir obliger de rester un an de plus, mais lui aussi peut exiger une année supplémentaire par le club, c’est réciproque. Dans le règlement qu’on veut mettre en place, on va changer les minimums de salaire de ceux qui vont signer ce 3+1+1” a expliqué Philippe Piat, coprésident de l’UNFP, à So Foot.
L’application de cette mesure n’interviendra que dans quelques mois au mieux. “Les parties ont par ailleurs convenu de renvoyer à la Commission Paritaire Clubs / Joueurs la mise en œuvre de cet accord, tenant compte notamment des contraintes réglementaires tant au niveau national qu’international, du décret d’application à venir prévu dans la nouvelle loi, ainsi que des outils de régulation nécessaires au développement du football français” a écrit la Ligue dans un communiqué.
De son côté, l’été dernier, Damien Comolli s’était positionné en faveur d'un allongement de la durée des premiers contrats pro dans les colonnes de L’Équipe : “C'est une réforme urgente. Nos clubs ont besoin de pouvoir se projeter dans la gestion de leurs effectifs. Mais on est constamment sous pression. Chez nous, on se retrouve dans la situation de devoir vendre Amine Adli parce qu'il ne veut pas prolonger et qu'il ne lui reste plus qu'un an de contrat. Un autre joueur, dans la même situation contractuelle, veut bien prolonger mais avec une garantie de temps de jeu. Avec un premier contrat de cinq ans, les choses seraient plus simples. Pour le joueur qui veut du temps de jeu, on aurait le temps d'envisager un prêt. Et le risque de voir un joueur partir libre ou de faire une erreur en le prolongeant trop vite serait moindre."