Reims 3-0 TFC : une défaite polaire et les têtes ailleurs, j’y étais pour vous
Ce dimanche, le TFC s’est incliné sur la pelouse de Reims, 3-0. J’y étais pour vous.
Par JB,
Après avoir vibré contre l’OM, c’est une autre ambiance qui attendait les Toulousains dans le nord de la France dimanche. Bien plus… glaciale dans tous les sens du terme. Reims se trouve à un peu moins de 2 heures de Paris. C’est une jolie petite ville, où il faut passer voir la fameuse cathédrale, les caves de champagne pour les amateurs ou encore la boutique du Stade de Reims en centre-ville où on peut apercevoir un tifo rendant hommage à un Pitchoun, Cédric Fauré, héros du coin. L’avantage d’Auguste-Delaune, c’est que vous pouvez y aller à pied. On voit plusieurs écharpes toulousaines, plusieurs lecteurs du site qui nous interpellent (salut les gars !), le tout dans un froid polaire. Si le soleil était au rendez-vous, le vent du nord a clairement pris le dessus, ça rappelle le déplacement à Lille en début de saison.
En tribune, le stade ressemble… à une cathédrale. La différence avec le Stadium est saisissante. On n’entend quasiment que les supporters toulousains qui ont fait le déplacement (un peu moins d’une centaine). Sur la pelouse, Brecht Dejaegere et ses coéquipiers sont eux aussi saisis par le froid en encaissant deux buts en 8 minutes. Dans l’attitude, Reims était au rendez-vous, pas nous. On a senti un TFC dès le départ qui voulait jouer un football “trop beau”, là où nos adversaires ont parfaitement allié technique et envie. Ajoutez à cela des erreurs individuelles grossières (Rouault, Desler, Nicolaisen) et vous obtenez deux à trois classes d’écart entre les deux équipes.
On s’est ensuite un peu réveillé. Que se serait-il passé si Dallinga avait mis ce but, repoussé par Diouf à la façon Neuer ? Les Rémois en mettront ensuite un de plus en deuxième période. On était clairement plus proche du 4-0 que du 3-1. Si contre Marseille, la défaite était encourageante, Toulouse est passé à côté de son sujet ce dimanche. Au coup de sifflet final, le regard des Violets (qui jouaient en noir) en disait long. Desler est prostré de longues secondes sur la pelouse. Le top 10 est probablement un poil trop fort pour ce Tèf à l’heure actuelle. Mais finalement, l’objectif est peut-être ailleurs, les têtes étaient tournées à mercredi. Tous les joueurs sont allés voir le parcage, qui chantait : “On va gagner la Coupe de France !”. Après le cauchemar champenois, le rêve d’aller au Stade de France ?