TFC 0-2 AS Monaco : les Violets patinent contre Monaco, et j’y étais pour vous !
Ce dimanche se déroulait la grande dernière de l’année civile au Stadium. Dans une ambiance qui s’est peu à peu tassée, c’est finalement Monaco qui a pris le dessus, en profitant des faiblesses des Pitchouns. Et une fois n’est pas coutume, j’y étais pour vous !
C’est un parfum de belle fête qui régnait sur l’Île du Ramier, alors que le coup d’envoi n’était que dans deux heures. Le public est venu en masse pour profiter des food-trucks, mais aussi pour assister au fameux concert organisé par le club et Visionnaire. Chacun aura son opinion sur les performances de Busy-P et Julien Granel, mais en tout cas, difficile de reprocher un manque de divertissement sur ce parvis grouillant.
En parlant de performance, d’autres personnes étaient attendues au tournant, surtout après le précédent revers en terres nordistes : les joueurs du TFC. Vêtus du maillot third et emmenés par une attaque remaniée, les Violets ont dû faire face à une solide équipe monégasque qui, soyons honnêtes, jouait dans une autre catégorie. Le début de match est cadenassé, les actions toulousaines se font rares, et l’ASM pousse. Heureusement, Nicolaisen, Rouault et Dupé sont décisifs au bon moment ! En attaque, c’est nettement plus compliqué : Birmancevic, Aboukhlal et Ratão ne se trouvent pas. Pour autant, le 0-0 à la pause est globalement mérité.
Après ce premier acte très physique, c’est pourtant le remuant Golovin qui va trouver la faille, quelques secondes après la reprise. Gros coup de clim dans les travées. L’ambiance est même assez morose, le virage Brice s’essaye à des nouveaux chants, mais la mayonnaise ne prend pas suffisamment. Pendant les 90 minutes de la rencontre, cela sonne plutôt creux, malgré les 23 005 spectateurs du jour. Sur la pelouse, le jeu toulousain est en difficulté : on assiste pour une fois à un trop gros déchet technique dans les transmissions. Birmancevic ne paraît pas vraiment en confiance, Keben limite la casse mais multiplie les courses, et Aboukhlal n’est pas servi en pointe : l’absence d’un 9 tueur se fait clairement ressentir. La suite de la partie, avec le but du break signé Embolo, est donc implacable. On soulignera tout de même l’accueil de roi réservé à Wissam Ben Yedder (le Stadium a scandé son nom lors de son entrée), et les frappes d’Aboukhlal (88’) et Ado (92’).
Le Tef s’incline donc pour la deuxième fois de la saison dans son fief, au terme d’un match très pauvre. Dommage de ne pas conclure cette si belle année 2022 par une bonne note à domicile. Rendez-vous en Bretagne dès la semaine prochaine, avant le passage en mode Coupe du Monde !