TFC 1-0 Reims : Un succès étriqué sous la fournaise occitane, et j’y étais pour vous !
Le TFC a remporté sa première victoire de la saison au Stadium, en disposant de Reims par la plus petite des marges. Les Violets ont mouillé le maillot sous un cagnard sans nom, et bien évidemment, j’y étais pour vous !
On a eu chaud, c’est le cas de le dire, quand on repense à cette rencontre. Pour cette 7ème journée de Ligue 1, je remplaçais au pied levé l’habituel rédacteur de cette rubrique, Cédric. Armé de mon nouveau maillot extérieur noir, je me dirige vers 13h40 sur l’Île du Ramier, déjà bondée pour l’avant-match. Le parvis du stade est très animé, et toutes ces nouvelles animations méritent d’être mises en avant : avec les nombreux jeux gratuits et le partenariat avec les As de la Jungle, les Pitchouns doivent s’éclater cette année. Revoir cette ambiance pour un match de ce calibre montre à quel point le club est remonté dans l’estime des Toulousains.
Alors que les joueurs s’échauffent, la mauvaise surprise arrive : notre tribune se trouve complètement exposée au soleil, alors que le thermomètre va exploser. Il faudra faire avec, les quelques places à l’ombre étant déjà soigneusement réservées. Le match commence donc sous 33 degrés, et cela se ressent dans l’intensité. Dupé est en difficulté dans son jeu au pied, Desler se montre toujours aussi généreux, VDB dirige l’entrejeu, Chaibi tente à plusieurs reprises, et Aboukhlal est très remuant. Ce sont d’ailleurs ces deux derniers qui vont combiner pour que le Marocain trouve la faille au bout de 31 minutes, sur une belle frappe du gauche. Globalement, le début de partie est brouillon, mais le score reste fixe à la mi-temps.
Pendant la pause, j’enchaîne les allers-retours pour remplir les verres d’eau, tandis qu’un supporter chanceux récupère le maillot de Nicolaisen, juste devant moi. Au retour des vestiaires, le jeu semble reprendre sur les mêmes bases jusqu’au tournant décisif. Le rémois Flips découpe la fusée Aboukhlal et écope d’un rouge logique, au bout d’une heure de jeu. À partir de là, tuer le match devient primordial, mais les entrants ne pèsent pas vraiment. Onaiwu et Birmancevic gâchent de belles occasions en contres, alors que Zandén et Diarra se montrent par moments peu rassurants. Malgré quelques frissons face à un Stade de Reims inoffensif, la victoire est au bout. Mais que ce fut dur ! Ces trois précieux points arrachés à la maison seront sûrement importants dans les semaines à venir, alors inutile de faire la fine bouche. Côté homme du match, Nicolaisen a été royal : un vrai roc qui assure probablement un clean-sheet supplémentaire.
Bravo messieurs pour cette réaction, et rendez-vous dans une semaine à Pierre-Mauroy !