Brecht Dejaegere : son analyse de TFC - Strasbourg, son but, ses prises de parole dans le groupe

On a eu les occasions pour marquer le 3-0. En Ligue 1, il faut être efficace offensivement et défensivement. Si tu ne le fais pas, tu peux le payer. Parfois, on manque d’expérience dans nos temps faibles. Tu ne peux pas garder une grosse pression sur tout le match. Parfois, il faut être capable de faire un bloc médian, voire un bloc bas si c’est nécessaire. À nous d’être de temps en temps plus prudents et de faire les tâches défensives. On concède trop d’occasions parfois. Il faut regarder les images et plus de communication entre nous peut-être. On peut faire beaucoup mieux.

Mon but ? Ça fait plaisir, c’est toujours un peu le même en retrait. Ça me fait du bien. Le coach me demande d’accompagner les attaques. Deux jours avant chaque match, on prépare des vagues offensives en occupant toutes les zones. Là, je vois Zakaria faire sa course et je vais à gauche. Ça paye. Le coach nous donne des consignes et en même temps, on se sent libre.

(Au sujet de ses prises de parole devant le groupe) Voir ça à la télévision, ça perd d’authenticité je trouve. Je suis un ancien joueur. Maintenant, le foot d’aujourd’hui, ce sont surtout les statistiques et je trouve que ça prend trop d’importance. Par exemple, Stijn (Spierings) marque la semaine dernière, mais il fait un travail de l’ombre. C’est pareil pour Sylla qui a fait un très bon match le week-end dernier. Tout le monde parle anglais dans le groupe et Issiaga prend aussi la parole, mais lui a un petit problème pour traduire, donc je le fais (sourire).