Carles Martinez Novell : “C’était notre meilleur match de la saison”
©loris.smntÉdito : regrets éternels, mais fierté, toujours !

Certains sont tristes. D’autres sont énervés. On a cru en un exploit. Il n’est pas passé loin, mais la réalité est là. Toulouse et la Ligue Europa, c’est fini.

Tout s’est joué il y a une semaine au Portugal, sur deux erreurs en pleine surface. On repensera à cette tête de Spierings, à ce poteau de Dallinga, à ces frappes de Sierro… Il n’a pas manqué grand-chose à ce TFC pour encore surprendre l’Europe. Un brin de chance, avec deux penalties concédés et deux blessés en 30 minutes, un poil de talent offensif et ça aurait probablement pu suffire face à un Benfica triste, voire méconnaissable ce soir. C’est la dure loi du foot.

Difficile de réagir à chaud, car les émotions sont grandes, mais ce Toulouse a su nous faire rêver et nous rendre fiers. Aucune équipe n’est venue s’imposer au Stadium dans cette Ligue Europa. Ni Liverpool, ni Benfica. Jamais le TFC n’était allé aussi loin au niveau européen. Jamais dans nos rêves les plus fous les Violets auraient pu prétendre tenir tête au meilleur club portugais de l’histoire durant quatre mi-temps.

De l’intensité, un grain de folie, du talent. On a aimé voir ce Tèf en Ligue Europa. Si seulement on pouvait mettre ces ingrédients en championnat dès dimanche, cela éviterait quelques sueurs froides. Mais rangeons nos déceptions un instant. Car ce soir, c’est plutôt “merci Toulouse” qu’on a envie de crier.

Damien Comolli avait promis que Benfica n’était qu’une étape. L’étape est perdue. Mais on a le sentiment que le TFC reviendra plus fort, mieux armé et plus vite qu’on ne le pense pour passer cette fameuse étape. Le foot, ce sont des émotions. Alors merci les gars, on a été servis. Et bravo à nous, supporters toulousains. Bravo aux Indians. On a représenté nos couleurs en Angleterre, en Belgique, en Autriche, au Portugal. Et ça, c’est une vraie victoire.

Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article en bas de cette page.