Focus sur Jackson Porozo, le nouveau rempart de l'ESTAC
Après un premier match nul encourageant, Toulouse doit poursuivre ses efforts face à un concurrent direct pour le maintien. En terres auboises, les Violets doivent prendre des points contre une équipe de Troyes qui a principalement décidé de renforcer son arrière-garde, comme en témoignent ses derniers achats. Intéressons-nous à Jackson Porozo, la dernière recrue adverse arrivée tout droit d'Équateur.
Et si Troyes détenait un nouveau joyau d'Amérique Latine ? Né à San Lorenzo, Jackson Porozo connaît une trajectoire en pleine expansion. Passé par l'Independiente del Valle et le Manta FC au pays, il rejoint en 2018 le prestigieux Santos, et tape dans l'œil de Jorge Sampaoli. Dans ces trois clubs, la situation est la même : grâce à son gabarit très athlétique (1,92m), Porozo est toujours surclassé avant d'atterrir en équipe première. Deux ans après son aventure brésilienne, sa carrière prend un autre tournant lorsqu'il débarque en Europe, en signant à Boavista. Au sein du club portugais, le libéro parvient à gratter petit à petit du temps de jeu, jusqu'à s'imposer comme titulaire à l'issue de la saison passée (40 matchs, 2 buts).
Très courtisé sur le Vieux-Continent par différents clubs dont Bordeaux et la Lazio, c'est finalement le City Group qui a réussi à lui mettre la main dessus, il y a peu. La maison-mère de Manchester City, qui possède une dizaine de clubs partout dans le globe, a donc misé sur ce grand espoir équatorien, qui figure parmi les meilleurs à son poste. Et pour cause : capé avec les U17, les U20 et les U23 de la "Tricolor", Porozo a même remporté la CONMEBOL des moins de 20 ans en 2019, avant d'accéder à la sélection nationale par la grande porte. Récemment appelé à trois reprises avec la "Banana Mecánica" équatorienne, le néo-Troyen arrive avec une ferme ambition : celle de représenter sa patrie lors du mondial qatari 2022.
Sous contrat avec les Bleus et Blancs jusqu'en 2027, la pépite cotée à 3 millions d'euros a hâte de goûter aux joutes françaises. "Tout le monde aimerait jouer en Ligue 1, c'est un grand championnat. Je suis fier d'être ici", explique-t-il en conférence de presse. Passeur décisif pour sa grande première face à Montpellier (2-3), le numéro 2 de l'ESTAC a donné le ton : sa belle lancée ne fait que commencer.