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Issa Diop : "À 15 ans, j’ai eu une proposition de contrat de l’Inter Milan, mais je suis resté au TFC"

Désormais défenseur de Fulham, Issa Diop est revenu, dans une interview pour la chaîne YouTube LaVarFootball, sur ses premiers pas au TFC.

Porteur du maillot violet à 95 reprises entre 2015 et 2018 (6 buts), Issa Diop évolue désormais à Fulham, en Premier League, après 4 années passées à West Ham. Au micro de Mehdi Benaoumer pour la chaîne YouTube LaVarFootball, le défenseur central, désormais âgé de 27 ans, est revenu sur ses années toulousaines. Paroles.

J’ai été pris au TFC à l’âge de 9 ans, après des essais concluants. A 15 ans, j’ai eu une proposition de contrat professionnel de l’Inter Milan. Un recruteur est venu jusqu’à notre maison familiale, mais j’ai refusé, je suis resté au TFC pour y signer un contrat espérance. A l’époque, mon père était très proche du père de Cheikh M’Bengue. Il nous a beaucoup aidés dans toutes ces démarches-là, ses conseils ont été précieux. J’ai toujours senti et su que j’allais être professionnel. Mais à l’époque, je préférais jouer et ne pas avoir de contrat professionnel que l’inverse. Mon premier match ? L’équipe n’avait pas de bons résultats. Cela faisait 13 matchs sans victoire. La semaine précédant ce match, je savais que j’allais jouer, car Jean-Armel Kana-Biyik avait pris un carton rouge lors du match précédent. Le directeur sportif de l’époque, Ali Rachedi, m’avait envoyé une pique. Il m’avait dit : "Le train ne passe qu’une fois, et tu n’as pas intérêt de le rater." On jouait contre Nice, avec Valère Germain et le grand Hatem Ben Arfa. Donc il y avait beaucoup de pression, d’autant que l’on devait absolument gagner. On a gagné, heureusement. 
Issa Diop sur son parcours jusqu'en professionnel
Le départ de Dominique Arribagé ? C’était après un match contre Rennes. On gagnait 1-0, Rennes égalise à la 91ème minute et gagne à la 93ème. Il restait 10 journées, on avait 10 points de retard sur le premier non-relégable. Et c’est là que coach Dupraz arrive. En termes d’émotion, ces quelques mois étaient très très forts. Quand Dupraz est arrivé, il a fait un discours dans la salle de muscu. Il nous a dit : « Faites en sorte que l’on soit encore en vie pour le dernier match à Angers. Et après, ne vous inquiétez pas, c’est pour moi. » Et après le match contre Troyes, que l’on gagne 1-0 (avant-dernière journée, ndlr), il nous a remercié d’avoir fait le job. La causerie avant Angers ? Ça nous a servi. Je me rappelle par exemple de Yann Bodiger, qui avait vu la vidéo avec son petit frère qui l’encourageait. Il était en pleurs, il était transcendé. Au final, il marque ce coup-franc, alors qu’il n’en avait jamais tiré un seul de sa vie.
Issa Diop sur le maintien en 2016
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