OM 6-1 TFC : Une histoire d’humiliation, j’y étais pour vous
Ridicule, humilié, les mots sont faibles pour ce qu'on a vécu au Vélodrome...
J’étais là dans les rues de Marseille. Seul, à me demander comment j’allais débuter cet écrit. 1001 idées me passent par la tête. Un mélange de colère, de déception, et d’humiliation. Malmené au Vélodrome, ça a été compliqué. La défaite c’est une chose, mais de cette manière c’est tout sauf un accident. On va dans la continuité de tout ce qu’on réalise depuis le début de saison. Manque d’effectif, on perd des joueurs importants sans les remplacer, les dossiers de prolongations n’avancent pas, Debève se fait virer, et pour terminer, certains passent leur temps à parler de leurs prochains clubs. Continuons dans ce sens-là. La prochaine étape, c’est la tête de l’entraîneur. Je ne dis pas de dire que tout est noir, simplement d’être attentif à la situation. Quand on nous dit que le mercato d’été était réussi, on souffle.
Arrivé au Vélodrome, on croise des têtes connues. Une bière devant le stade avec Julie et Thomas, puis une fois à l’intérieur Amélie et Pauline des féminines sont quelques rangs derrière. Le parcage a une belle allure, et pour la première fois, j’ai choisi de voir le match ailleurs. Pour ce match.
Le TFC a pourtant bien démarré sa partie. Mais visiblement on n’avait pas envie de marquer. Rongier ouvrira le score. À nouveau à l’attaque, on rate des balles de 1-1, pour en prendre un second. Nicolaisen contre-son-camp. Il faudra peut-être le dire, et ça fait mal de le dire, mais Nicolaisen depuis plusieurs semaines, c’est très moyen.
2-0 à la pause, on livre une prestation plutôt bonne. Mais comment ne pas être déçu ? Bref, on débrief avec Victor G. J’ai peur de la seconde période, vu qu’on est la pire équipe sur les débuts de seconde période. Visionnaire. Si on savait.
Le match reprend, et Kolasinac signe un troisième but qui nous ridiculise. Mais bref, je ne vais pas aborder les autres buts, puisqu’on a arrêté de jouer, et c’était... Bref. Quand je revois Tavares qui a le temps de boire son café avant de tirer. Que je vois que Begraoui joue contre nous. Perdre est une chose, perdre de cette façon… Avant de penser à aller voir d’autres horizons, peut-être qu’on pourrait nous respecter jusqu’au bout. La honte, c’est le sentiment que j’ai eu ce soir. À dimanche pour Ajaccio, en espérant un autre visage pour ce match et le reste de la saison.