Recettes de sponsoring du TFC : retour sur vingt ans d’évolution
Le chiffre d’affaires toulousain progresse, comme nous l’avons vu précédemment, en partie grâce à la billetterie (lire par ailleurs).
Un autre axe fort récent est la hausse des recettes de sponsoring. Également appelé partenariat, il consiste pour des entreprises à signer un accord commercial en vue d’apporter un soutien financier à un organisme ou à une personne, par exemple.
Les recettes “sponsoring” du TFC au 21ème siècle :
2002/2003 : 2,5 millions d’euros (Ligue 2)
2003/2004 : 4,1 millions d’euros
2004/2005 : 2 millions d’euros
2005/2006 : 6,1 millions d’euros
2006/2007 : 6,8 millions d’euros
2007/2008 : 8,4 millions d’euros
2008/2009 : 8 millions d’euros
2009/2010 : 8,3 millions d’euros
2010/2011 : 7,4 millions d’euros
2011/2012 : 6,3 millions d’euros
2012/2013 : 5,7 millions d’euros
2013/2014 : 5,8 millions d’euros
2014/2015 : 5,7 millions d’euros
2015/2016 : 5,7 millions d’euros
2016/2017 : 5,4 millions d’euros
2017/2018 : 5,8 millions d’euros
2018/2019 : 4,8 millions d’euros
2019/2020 : 4,3 millions d’euros
2020/2021 : 2,3 millions (Ligue 2 + Covid-19)
2021/2022 : 4,2 millions d’euros (Ligue 2)
2022/2023 : 7,4 millions d’euros
Le chiffre de l’exercice 2022/2023 n’avait pas été atteint depuis plus de dix ans. Et alors que la tendance était à la diminution depuis plusieurs années (peut-être suite à la moindre présence d’Olivier Sadran sur les dernières années), l’arrivée de RedBird et l’impulsion voulue par Damien Comolli devraient pousser les recettes liées au partenariat vers le haut.
Voici les bilans en matière de sponsoring pour les clubs de Ligue 1 en 2022/2023 :
Paris = 372,8 M€
Marseille = 62,5 M€
Nice = 36,5 M€
Lille = 21,6 M€
Lens = 18,4 M€
Rennes = 18 M€
Monaco = 16,3 M€
Strasbourg = 15,2 M€
Nantes = 11M€
Brest = 10,4 M€
Auxerre = 8 M€
Montpellier = 7,5 M€
Toulouse = 7,4 M€
Reims = 6,1 M€
AC Ajaccio = 6 M€
Lorient = 5,7 M€
Troyes = 5,5 M€
Angers = 5,4 M€
Clermont = 4,6 M€
Lyon = NC
Depuis que la DNCG, le gendarme financier du football français, publie les comptes des clubs, en 2002, le montant du sponsoring a toujours varié. Le record de 2007/2008 (8,4 millions d’euros) tient toujours, mais pourrait être battu dès cette saison.
En effet, la marge de progression est importante puisque par rapport aux autres clubs de L1, le Tèf est dans le dernier tiers. Brest et Auxerre, deux plus petites villes sur le papier, faisant même mieux que la ville rose !