Triste dernière au Stadium cette année... mais merci quand même !
Quelques jours avant ce TFC - Monaco (0-2), nous avions publié un article intitulé "Toulouse, trop faible avec les forts, trop fort avec les faibles". Cela s'est une nouvelle fois vérifié ce dimanche.
Le verre à moitié vide, c'est cette incapacité des hommes de Philippe Montanier à gratter des points contre des équipes jouant le haut du tableau (on ne compte pas Lyon, hein). Face à l'ASM, comme contre Lens, le Tèf a été apathique dans les 30 derniers mètres, incapable de faire trembler le portier adverse. Il aura fallu attendre une frappe d'Ado Onaiwu dans les dernières minutes pour croire à un but. Maigre bilan, en sachant qu'à Bollaert, les Van den Boomen, Chaibi et Dallinga n'avaient pas cadré une seule frappe.
Revient alors le souci du mercato : Healey s'est blessé, Ngoumou s'est envolé. Plus de trois mois après, Dallinga ne s'est pas imposé, Aboukhlal peine à faire l'unanimité. Et Chaibi, un cadeau tombé du ciel pour Montanier et Comolli, ne peut pas tout faire. Preuve des difficultés offensives du Tèf, c'était Aboukhlal qui évoluait en pointe face à l'ASM. Du neuf en neuf, mais un zéro pointé pour le Marocain, tout comme Birmancevic, qui s'est amusé à prolonger Halloween en jouant le rôle d'un fantôme. Comolli ne pourra pas vivre indéfiniment sur son mercato de l'été 2020 (20/20). Les questions vont devoir vite se poser.
Pour les adversaires, c'est assez simple de savoir s'ils auront du mal en affrontant les Violets : quand Van den Boomen et Spierings sont hors du coup ou dépassés, le TFC n'y arrive pas et se fait transpercer. Des métronomes. Et personne ne peut aujourd'hui prétendre à les remplacer même quand ça avance moins bien, moins vite. C'est à ce moment-là qu'on peut voir le verre à moitié plein. Toulouse en a sous le pied et occupe une douzième place qui serait synonyme d'un joli maintien en juin 2023. On signerait des deux mains !
Ce TFC - Monaco était une sorte de sieste du dimanche pour les Toulousains. La déception était palpable à la sortie des tribunes, mais pas de quoi encore énerver le peuple violet. Cette affiche était la dernière de 2022 au Stadium. On se remémorera longtemps les victoires contre le Paris FC, Niort et Nîmes. On se rappellera des deux envahissements de pelouse et de Dejaegere qui soulève le trophée de Ligue 2. On est heureux de retourner sur l'île du Ramier toutes les deux semaines et de voir cette marée humaine, ces 13 000 abonnés et cette si belle ambiance. 2022 a marqué un tournant dans la nouvelle ère du club. Les supporters font leur part du boulot. Comolli et ses hommes ont du pain sur la planche pour transformer l'essai dès 2023.