Le match de l’année, c’est jeudi !
Ce jeudi, le TFC jouera le match le plus important de sa saison. Si le club traverse une mauvaise passe en championnat, la parenthèse Coupe de France doit permettre au TFC de retrouver la finale d’une compétition qu’il n’a plus gagnée depuis 1957.
On s’était douté que ce déplacement à Brest ne serait pas simple, l’histoire nous a donné raison. Après avoir bien entamé la partie avec un premier quart d’heure où il aurait pu marquer au moins deux buts, le TFC s’est laissé aspirer par l’envie de son adversaire du jour, condamné à reproduire ce type de prestations pour sauver sa peau dans l’élite. L’arbitrage n’ayant pas aidé, on va plaider pour un accident de parcours, même si cela commence à faire beaucoup.
Si Philippe Montanier et ses joueurs se défendaient en avant match d’avoir la tête tournée vers l’échéance Annecy, cet énième mauvais résultat en championnat n’a pas apporté de l’eau à leurs moulins.
Pour autant, personne n’en voudra à la compagnie violette si dans la nuit de jeudi à vendredi, les Toulousains ramènent un ticket pour le Stade de France dans leurs valises à l’aéroport de Blagnac. Car les plaisirs rares sont les plus savoureux. Et pour cause, rendez-vous compte, jeudi, les Violets iront seulement jouer leur cinquième match du dernier carré en 86 ans d’histoire, périodes de guerres non incluses. Face à un novice à ce stade de la compétition, le TFC a l’occasion d’enfin toucher du doigt son rêve d’amener ses supporters vers l’arène dionysienne, mais gare à l’excès de confiance, car dernièrement, les désillusions ont été grandes en Coupe de France.
Les blessures Guingamp, Saint-Pryvé Saint-Hilaire, Rumilly-Vallières ou Versailles ont, en effet, été dures à panser, mais le parcours 2022-2023 peut tout gommer d’un coup d’éponge magique. Après une saison ponctuée d’un titre de champion en 2022, revoir le peuple violet en fusion derrière son équipe n’est qu’à 90 minutes de se concrétiser, face à la 17e attaque de Ligue 2, défaite 4-0 au dernier match contre le Nîmes olympique.
Si le maintien n’est pas encore acquis pour nos Violets, il semble difficile d’imaginer qu’ils se feront peur jusqu’au bout, compte tenu de la cadence à laquelle tourne les quatre dernières équipes de Ligue 1. Les yeux sont donc tous rivés vers la Haute-Savoie et le Parc des sports d’Annecy où 750 Toulousains pousseront à l’unisson derrière leurs guerriers. L’histoire est en marche. À vous, Messieurs les joueurs, de continuer de l’écrire.
Samuel Cadène