Philippe Montanier : sa réaction au “on va les fracasser”, l’objectif Coupe de France, les supporters

Tout le monde va bien. On a eu Rafael Ratao qui était malade à Paris. Là, ça va mieux, il a pu s’entraîner normalement. Rhys Healey, lui, est en réathlétisation. Ce soir, l’intention est de mettre l’équipe la plus compétitive. On a été obligés de faire reposer des joueurs comme Mikkel Desler, c’était dangereux de lui faire enchaîner trois matchs après son opération. Gabriel Suazo a disputé son premier match contre Troyes après trois mois sans jouer. Il y a plein de cas particuliers. L’idée n’est pas de faire tourner pour tourner, mais de mettre des joueurs compétitifs. On ne pense pas du tout à la venue de Rennes dimanche, surtout que j’ai la chance d’avoir un effectif complet.

Il y avait un peu de regret au regard des événements, notamment sur le second but encaissé et notre dernière occasion. On aurait pu être encore un peu plus conquérants. On a vite switché, maintenant, c’est le match de Reims le plus important.

Chacun dit ce qu’il veut. La communication de l’adversaire m’indiffère complètement. Déjà, je m’occupe de mes joueurs, et ce n’est pas facile. J’ai 16 ans de carrière en tant que gardien, j’entraîne depuis 22 ans. Je suis passé par l’Espagne, l’Angleterre et la Belgique… Comme disait mon grand-père, là où tu vas, j’en suis revenu 100 fois. On se concentre sur nous.

C’est une autre compétition avec un parfum particulier. Mais pour nous, c’est gagner des matchs, être dans la même dynamique. La Coupe de France n’est pas un objectif, on n’a pas cette prétention-là, mais on a l’objectif d’aller le plus loin possible. Reims est un très bon adversaire, ce sera forcément dur. Personne n’a pu les battre depuis quatre mois. Ça nous donne un challenge. En étant humble, c’est quand même l’accès à un titre accessible. Ça donne beaucoup d’espoirs à tout le monde. C’est pour ça que la Coupe est magique.

On ne se sent pas tranquille pour le maintien tant qu’on n’aura pas les points suffisants. On est extrêmement méfiant. La Coupe de France est une autre compétition, donc c’est vrai qu’on doit avoir une autre attitude, une autre mentalité. On a envie de jouer le coup à fond.

L’horaire du match ? C’est bien dommage pour nous… Nos supporters ajoutent ce supplément d’âme pour gagner les matchs. On a pu le voir contre Troyes avec 18 000 personnes en pleine semaine. Pour battre Reims, on aura besoin de nos supporters. L’horaire n’est pas facile, j’espère que ceux qui peuvent viendront en nombre.

Les tirs au but ? On a travaillé ce domaine, comme toujours avant un match de Coupe. On a fait tirer tout le groupe. On veut se qualifier à tout prix et s’il faut aller aux tirs au but, on sera prêt.