TFC 2-2 Strasbourg : Un nul avec un goût amer, et j’y étais pour vous !
Replongez dans ce TFC - Strasbourg à travers notre j'y étais pour vous !
12h45 direction le Stadium pour réaliser le combo parfait d'avant match : boutique - food-truck - bodéga pour partager le pichet, avant de partir en virage. Je repense à mon prono basé sur l'habituel théorie du soleil. J'ai un doute, vu les nuages.
Les joueurs sortent et le virage Brice fait entendre ses premiers encouragements. Le Se Canto résonne sur l'île du Ramier, et le match démarre fort : Rouault a deux opportunités devant le but mais les ratent, Branco tente sa retournée, également ratée. On souffle. Si le début de match était largement à l'avantage des Violets, les dix minutes qui suivent sont à l'avantage des Alasaciens. Dupé s'interpose comme il faut sur une frappe à angle fermé, et rien de plus.
Corner pour les joueurs de Philippe Montanier devant notre virage, où le père de Van den Boomen agite fièrement le drapeau occitan en bas de la tribune ! VDB dépose le ballon sur la tête de Nicolaisen, qui remet pour un Pitchoun. Anthony Rouault inscrit son premier but en Ligue 1, devant nous. Lui, amoureux du club, à qui on n'a fait aucun cadeau. Félicitations Pitchoun !
Devant à la pause, on trouve que Strasbourg est quand même très faible. Rien n'est joué !
La rencontre reprend, Kévin Gameiro et ses coéquipiers mettent le pied sur le ballon. Sur une offensive adverse, Mikkel Desler part en contre et combine bien avec VDB, le centre du Danois trouve Dejaegere qui ne se fait pas prier, 2-0 !
À partir de là, c'est très étrange. Pourtant devant un Stadium assez chaud, une tension s'installe dans l'air. Comme un flottement. Monsieur Stinat, comme nombreux de ses collègues, siffle un peu tout et n'importe et quoi, et parfois ne siffle tout simplement pas lorsqu'il y a des fautes. Sur une belle action construite, Strasbourg revient à 2-1. Deux joueurs seuls dans la surface, à 2-0. Moyen. Encore une fois, on se met le feu aux fesses pour rien. 2-1, alors qu'ils n'existent pas depuis une heure.
Puis vient le moment où Nicolaisen est pris dans son dos, et en tombant concède un penalty. Là aussi, un deuxième carton jaune synonyme de rouge. Si on réfléchit "esprit du jeu", ça me paraît sévère. Il n'y aucune mauvaise intention et ça intervient dans le jeu. Le penalty aurait pu suffire. Puis on voit le penalty non sifflé à Nice et on rigole.
Même si Dupé arrête la tentative, Gameiro termine en deux temps. S'en suit une longue possession de Strasbourg, jusqu'à ce moment où l'arbitre décide de ne pas siffler de nouveau penalty. Le niveau de l'arbitrage en France, il y a quelque chose.
En résumé, malgré une top ambiance encore une fois, on perd deux points tout seul comme des grands, et on perd Rasmus pour le match à Lens. C'est frustrant.